BIO
Après une carrière en psychoéducation et avoir vécu aux quatre coins du Québec (Canada), c’est à Sherbrooke qu’Anne Bolduc a choisi de s’installer afin de désormais se consacrer aux arts visuels, inspirée par une profonde affinité avec la nature. À peine diplômée en arts visuels à l’Université de Sherbrooke, elle reçoit plusieurs invitations à exposer en solo et en duo dans différents lieux de diffusion de l’Estrie. Son amour et son respect pour la nature et le vivant est au centre de sa pratique artistique qui englobe les couleurs végétales, les fibres, les sculptures et les installations sculpturales. Son installation « Le juste milieu », présentée lors de l’exposition collective « La trame de l’invisible » à la Galerie d’art Antoine-Sirois au printemps 2025, a été sélectionnée par la Maison des arts et de la culture de Brompton. Elle s’est également vue décerner le prix « Coup de cœur » de la Faculté des lettres et des sciences humaines.​

​DÉMARCHE ARTISTIQUE
Aussi loin que je puisse me souvenir, le vivant me fascine et me préoccupe. Cela influence grandement ma pratique artistique. À travers les textiles racinaires que je cultive, je cherche à créer un espace de cocréation écosophique avec le végétal.
La culture de l’avoine m’invite à contempler le processus de croissance naturel des plants. Bien que je dispose régulièrement des obstacles, comme des cailloux, il m’est impossible de prévoir les motifs que cela créera. Cela m’oblige à lâcher prise et à adapter mon geste créateur à celui des réseaux racinaires.
Dans mes récents projets, des fils et fibres récupérés sont intégrés aux textiles racinaires récoltés. Ces broderies contemporaines se veulent délicates et discrètes afin que la beauté de la nature demeure le principal attrait.
Mon intention première est de susciter l’émerveillement devant la beauté de la nature. Cependant, je souhaite que cela suscite également des réflexions quant à la relation qu’entretient l’humain avec celle-ci.