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EEXPOSITION EN COURS

NATURE EN MOUVEMENT

16 novembre 2025 au 11 janvier 2026

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Mercredi: 13h – 16h30
Jeudi: 13h – 16h30
Vendredi: 13h – 16h30
Samedi: 13h – 17h
Dimanche: 13h -17h​

 

MAISON DES ARTS ET DE LA CULTURE DE BROMPTON

1 Rue Wilfrid-Laurier, Sherbrooke, QC J1C 0P3
(819) 846-1122
info@maculturebrompton.com

LES SILENCES DU GIVRE

Anne Bolduc

2025

 

Textile racinaire (avoine), voilage fait de tissu recyclé, fils et sacs en filet récupérés, et bioplastique végétal.

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55,9 x 144,8 cm (22 x 57 po)
 

La nature, en perpétuelle métamorphose, révèle

sous le froid hivernal la fragile beauté du givre.

Éphémère, elle invite au silence, à l’écoute

intérieure et au retour vers soi.

DIALOGUE AVEC L'INCONNU

18 septembre au 18 décembre 2025

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Tous les jours
7 h à 23 h

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ESPACE ANNE-HÉBERT

Faculté des lettres et sciences humaines

Université de Sherbrooke
2500, boulevard de l’Université
Local A3-330
Sherbrooke, QC
J1K 2R1

Deux artistes, deux démarches, un même élan : l’imprévu.
 

Dans cette exposition en duo, les œuvres en art de la fibre de deux artistes émergentes, Anne Bolduc et Maude Blondin-Benoit, se rencontrent autour d’une même quête : explorer l’inattendu. Les tapisseries présentées deviennent des territoires d’expérimentation, façonnés par le hasard, l’intuition et la matière.

 

Au fil du processus créatif, des dialogues silencieux émergent — entre textures contrastées, matériaux divers et capricieux et gestes à la fois spontanés et réfléchis. Ces échanges tissent peu à peu des œuvres habitées par la mémoire et la réflexion. Chaque tapisserie porte ainsi la trace de liens invisibles : entre les fibres entrelacées, les matières transformées et la relation intime nouée avec l’artiste.

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Installées côte à côte, ces tapisseries vous invitent maintenant à dialoguer avec elles, à entrer en relation dans cet espace inconnu que l’on ne peut ni contrôler ni tout à fait comprendre.

 

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À la suite de l'exposition La trame de l'invisible, de la cohorte finissante 2025 du certificat en arts visuels, Anne Bolduc et Maude Blondin-Benoit, deux étudiantes, ont reçu le prix Coup de cœur de la FLSH (UdeS). Cette année les deux prix ont été attribués par la secrétaire de faculté et directrice des affaires étudiantes, Julie Harnois, véritable passionnée d'art.

FARANDOLE AUTOMNALE

Anne Bolduc

DIALOGUE AVEC L'INCONNU

18 septembre au 18 décembre 2025

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ESPACE ANNE-HÉBERT

Faculté des lettres et sciences humaines
2500, boulevard de l’Université
Local A3-330
Sherbrooke, QC
J1K 2R1

Le vent automnal entraîne les feuilles dans une lente farandole jusqu'à ce qu'elles couvrent peu à peu le sol d'un tapis aux teintes chaleureuses. Cette danse tournoyante, métaphore du mouvement cyclique de la vie, se déploie ici sous la forme d’une installation qui révèle la beauté éphémère de cette saison festive.

Dans ce projet de cocréation entre la nature et l'humain, les textiles émergent du processus d’entrelacement de racines d’avoine. Leurs parcours naturels ont parfois été orientés par des gabarits ou des obstacles, donnant ainsi naissance à des motifs artificiels, souvent imprévisibles. Les vides laissés par le réseau racinaire ont offert à la main humaine un espace d'expression créatrice, où des fils récupérés ont pu s'insérer, prolongeant ainsi le geste créatif de la nature en pleine métamorphose.

Et si nous nous laissions porter par cette invitation à célébrer la vitalité de l’impermanence et du perpétuel changement ?

EEXPOSITIONS PASSÉES

DES RACINES ET DES MAINS

24 juillet au 3 août 2025

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Maison Bleue, Parc du Domaine Howard

Sherbrooke (Qc), Canada)

Il n’y a pas si longtemps encore, l’humain entretenait une relation équilibrée avec la nature. Il se reconnaissait comme faisant partie intégrante du monde du vivant et veillait à entretenir avec celui-ci un lien symbiotique qui leur était mutuellement bénéfique.Et si l’art pouvait contribuer à rétablir cette relation harmonieuse par la cocréation ? Mais comment ? Comment établir une collaboration où l’humain dialogue avec la nature et crée avec elle des œuvres communes ?Cette résidence de recherche et d’expérimentation se veut l’occasion d’explorer cette approche en observant les déplacements libres et contraints des racines tissant des textiles naturels. Guidées par l’inspiration, les mains y glisseront avec délicatesse des fils teintés, donnant ainsi naissance à des compositions textiles aux motifs distincts et intimement liés.

Contemplation
(2025)

Textile racinaire (avoine), fils de coton recyclés et papier Lokta

76 x 51 cm

La première étape de la cocréation consiste ici à prendre le temps d'observer les parcours racinaires et les motifs créés par ceux-ci avec beaucoup d'attention.

Connexion
(2025)

Textile racinaire (avoine), fils de coton recyclés et papier Lokta

76 x 51 cm

La deuxième implique de lier étroitement les parcours des racines et celui des mains par l'insert de fils de couleurs.

Imitation
(2025)

Textile racinaire (avoine), fils de coton et fils métalliques recyclés, et papier Lokta

76 x 51 cm

Dans la troisième étape, le geste humain imite le parcours des racines dans le façonnage de fils métalliques insérés à la manière du Kintsugi afin de réparer la brèche qui s'était créée dans le textile.

Leçon - Recto: Relations racinaires
(2025)

Textile racinaire (avoine), fils de coton recyclé et papier Lokta

76 x 51 cm

Leçon - Verso: Relations humaines
(2025)

Lors de la quatrième étape et à la suite des observations attentives, une leçon émerge: les racines cheminent et se côtoient avec harmonie, mais qu'en est-il des humains.

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CELLULES DE COCRÉATION

Cellule de cocréation - Cellule-mère
(2025)

Textile racinaire (avoine), fils de coton et voilage recyclés

50 x 50 cm

Une cocréation nature-humain est possible. Pour cela, l'humain doit avant tout prendre le temps de l'observer avec attention, se connecter à elle, être capable de se représenter comment elle oeuvre et comprendre ses modes d'interaction. 

Puis, tout en conservant son propre style, il peut joindre sa contribution à celle de la nature afin de former un tout harmonieux.

Avec la participation de Annie Bessodes, France Bessodes, Brigitte Fosse, Stéphanie Gagné Clermont et Lucie Lafrenière, participantes aux ateliers de cocréation.

LE JUSTE MILIEU

15 avril au 10 mai 2025

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Galerie d'art Antoine-Sirois, Université de Sherbrooke

Sherbrooke (Qc), Canada)

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Installation

Textile racinaire, fils de coton, voilage fait de tissu recyclé et récupéré

La nature m’émerveille. J’aime prendre le temps de l’observer. Elle est si forte et si fragile à la fois. L’attitude de l’humain à son égard me préoccupe. Pourtant, tout au long du processus créatif qui accompagnait ce projet, j’ai été confrontée au fait que j’étais moi-même en train de la dominer, ce qui m’ébranlait chaque fois. C’est en m’appuyant sur le concept du Juste milieu, soit en évitant les extrêmes et en me limitant à l’essentiel, que j’ai finalement trouvé la paix.

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Dans ce projet, les tapisseries proviennent du processus d’entrecroisement naturel des racines d’avoine. À certains endroits, leurs parcours ont été détournés par différents obstacles. Les motifs créés par ces détours symbolisent l’intrusion humaine et les fils insérés représentent, tour à tour, trois éléments de la nature affectés par celle-ci : l’eau, l’air et la terre.

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Et si nous prenions simplement le temps de la contempler ?

Le juste milieu - Air
(2025)

Textile racinaire (avoine), fils de coton et voilage recyclés et récupérés.

244 x 91 cm

Le juste milieu - Terre
(2025)

Textile racinaire (avoine), fils de coton et voilage recyclés et récupérés.

183 x 102 cm

Le juste milieu - Eau
(2025)

Textile racinaire (avoine), fils de coton et voilage recyclés et récupérés.

216 x 96 cm

Ce projet a été réalisé avec la précieuse collaboration de CORSÈVE. L'accès à ses serres a permis la culture de textiles de grandes dimensions.

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